jeudi, novembre 14, 2024
évolution des compteurs de gaz

Les premiers compteurs

Le compteur de gaz a été inventé par l’anglais Samuel Clegg en 1815. Il était composé de 2 cloches en métal avec leur valve liquide se fermant à l’aide de mercure. Chacune des cloches est alternativement en communication avec l’entrée et la sortie du gaz au moyen de deux soupapes dont l’inversion assure la continuité du mouvement. Ce compteur a été modifié par Malam et amélioré par Crosley qui apporta le grand perfectionnement avec le volant en feuille d’étain ou tambour.
 
Le volume du gaz est mesuré au moyen de chambres volumétriques aux parois étanches et déformables. On désigne chaque type de compteur par son débit maximum en m3/h.
Chacun porte la marque de son fabricant : Mesura (1949 à 1955), Gamma, Rex, Garnier, Gallus, Magnol…

En 1994 est apparu le compteur gaz dit « intelligent » où « Dialogaz » fondé sur l’électronique et la domotique qui assume plusieurs fonctions : coupure gaz, ouverture sécurisée, télé-relève, etc…Véritable usine à gaz par sa complexité, il a été abandonné en 1998 au profil du télé-report et de la relève par onde radio, nouvelle technologie bien plus simple.
Samuel Clegg

Chronologie des compteurs utilisés en fonction des années.

– Compteurs hydrauliques ordinaires 1850 à 1910
– Compteurs duplex hydrauliques 1905 à 1928
– Compteurs à cloches droites (type Sigma 5) 1918 à 1934
– Compteur à cloches courbes (type Sigma A) 1932 à 1952Ce type de compteur fonctionnait avec de l’huile anthracène.
– Compteurs secs connus en 1860 à l’étranger, essayés en France et abandonnés.
 
Les compteur « Secs » réapparaissent en 1900, mais la véritable consécration de ce type de compteur date de 1941, où tous les compteurs domestiques mis en exploitation sont des compteurs « secs ». Le volume du gaz est mesuré au moyen de chambres volumétriques aux parois étanches et déformables. On désigne chaque type de compteur par son débit maximum en m3/h. Chacun porte la marque de son fabricant : Mesura (1949 à 1955), Gamma, Rex, Garnier, Gallus, Magnol…
La capacité des premiers compteurs s’évaluait en bec (140 litres par heure), le plus petit compteur était de trois becs.

évolution des compteurs de gaz

Les compteurs à sous.

 

Certains des premiers compteurs ne fonctionnaient qu’avec des sous. Il fallait glisser une pièce dans une fente du compteur pour libérer une quantité fixe de gaz. Les sous tombaient dans un petit tiroir qu’un encaisseur venait régulièrement ouvrir et vider pour récolter la recette. Ce système ingénieux manquait toutefois de souplesse. Il fut rapidement abandonné au profit de compteurs plus moderne et plus précis : les compteurs volumétriques.

Les compteurs à eau.

 

Les premiers compteurs volumétriques étaient des compteurs à volant, encore appelés « compteurs à eau » Le mécanisme plongeait à demi dans le liquide qui servait de point étanche et dont le niveau limitait la dimension des chambres volumétriques
Ce système présentait un inconvénient : Le releveur devait régulièrement rétablir le niveau de l’eau, qui s’évaporait..

Les compteurs à huile.

 

Vinrent ensuite les compteurs à cloches, dits « compteurs à huile » Composé de cloches volumétriques, le mécanisme plongeait cette fois dans un bain d’huile dont il fallait là encore, vérifier le niveau.
Il existait de nombreux types de ces compteurs, beaucoup plus précis et plus souples que les précédents. Mais ils furent évincés par les compteurs secs. Moins chers, moins lourd, plus discrets.. et plus difficile à frauder.

Les compteurs secs.

 

Depuis 1940, tous les compteurs domestiques mis en exploitation sont des compteurs « secs ». Le volume du gaz est mesuré au moyen de chambres volumétriques aux parois étanches et déformables. Ces compteurs secs 6/20 avait un entraxe de 160 mm et sont actuellement remplacé par une nouvelle génération de compteurs entraxe 110 fabriqués en 1987.

GASPAR, le compteur de l’avenir

GAZPAR est un compteur nouvelle génération dit « Communicant ». Il transmet à distance (radio) les index de relevés, à une fréquence qui peur être paramétrée.
Ce nouveau type de compteur offre plusieurs avantages :
    • – La quantité de gaz facturé est mesurée de manière exacte et les estimations, source de litiges, disparaissent, – Le relevé peut être effectué sans avoir accès obligatoirement au compteur,
    • – Les informations relevées, collectée par le sytème d’information du gestionnaire de réseau (GrDF) sont mises gratuitement à la disposition du client, dans le but de l’aider à maîtriser sa consommation d’énergie.
Une première vague de 140 000 compteurs seront mis en place sur la zone desservie par GrDF entre 2015 et 2016. A terme, 11 millions de compteurs communicants seront déployés d’ici 2022.